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Zoom sur l’expérience de Cemios, qui a bénéficié d’un accompagnement dans le cadre du programme « Industrie du Futur » porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et piloté par l’Aract sur le volet « Facteur Humain ».

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« Je partais du principe que ma volonté allait suffire pour emmener toutes les équipes dans le projet. »

Comme plein d’autres patrons de PMI, Raphaël Seux a créé Cemios en partant de son expertise. Et celle-ci était « dans la technique, pas dans l’humain ». Le savoir-faire de Cemios, c’est la machine spéciale dédiée à la R&D et le contrôle qualité.
En 2018-2019, l’activité se développe, et les effectifs augment de 30% sur 2 ans pour atteindre une vingtaine de collaborateurs. Raphaël Seux a le nez dans le guidon, à gérer la surcharge de travail, les recrutements mais aussi l’organisation qui va avec cette nouvelle taille.

La crise sanitaire met un coup d’arrêt à ce rythme de croissance, et fait apparaître des désaccords. « Des salariés qui étaient là depuis 15 ans ont exprimé leur désaccord, ce qui était particulièrement délicat à gérer parce que c’étaient des personnes qui faisaient partie du premier cercle et qui n’adhéraient pas finalement au projet de croissance de l’entreprise ».
Les plus anciens luttaient pour conserver des fonctionnements qui étaient dépassés du point de vue du dirigeant. Cela mettait une « ambiance délétère » dans l’entreprise qui devenait « insupportable ».

Raphaël Seux décide de se faire aider par une consultante et coach, Anne Decoret d’Aerys Coaching : « J’avais besoin d’apprendre comment mettre en place une communication qui permet de faire adhérer les équipes au projet et de garder leur engagement optimal ».
Les honoraires d’Aerys Coaching ont été co-financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Etat, dans le cadre du programme « Ambition Eco : Être accompagné dans mon projet d’Industrie du Futur ».

« Dans une petite structure, au début, tout se fait un peu naturellement, tout le monde fait un peu tout, mais quand on commence à être 15/20 personnes, c’est plus difficile de garder l’engagement de tous si les objectifs ne sont pas clairs, si la mission n’est pas clarifiée. »

Quand on bouge l’organisation, « les gens s’interrogent :où va être ma place ? Mais le fait de clarifier, même si ça met du scepticisme chez certains, ça amène de la clarté et donc un fonctionnement plus agréable, plus fluide. »

Pour cela, il faut faire le point régulièrement, prendre en compte les difficultés, ne pas les mettre sous le tapis, faire évoluer les choses, doucement mais sûrement. En résumé, la conduite du changement pour Raphaël Seux, c’est « une évolution, ce n’est pas du jour au lendemain, dans la violence. Ça veut dire faire des points réguliers, regarder où on en est, d’où on est partis et où on va ». En somme, donner une vision claire, la partager, l’ajuster et clarifier le rôle de chaque collaborateur.

Si vous aussi, vous êtes amenés à faire évoluer l’organisation dans votre entreprise industrielle basée en Auvergne-Rhône-Alpes, et que l’intervention d’un consultant-expert en conduite du changement paraît opportun,
prenez contact avec Anja LEYMANN, a.leymann@anact.fr / 06.29.40.79.52.

Le programme « Industrie du Futur » vous aidera à trouver ce consultant et à financer à 50% son intervention.

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